30/06/2009

Qui dort mange



Les abondants, les adipeux, les amples, les bedonnants, les bouffis, les boursouflés, les corpulents, les dodus, les forts, les gras, les hypertrophiés, les lourds, les mastoc, les mastodontes, les patapoufs, les patauds, les proéminents, les replets, les rondelets et autres obèses ; Vous pouvez désormais faire de jolis songes érotico-boustifailles avec ces peluches kawaii ( mignonnes pour les non-initiés ) qui ont l'avantage de ne pas vous engraisser, ni de vous parfumer les doigts avec une délicieuse odeur de friture ou de poissons.
Vous avez également la possibilité de commander et d'envoyer ces jouets aux enfants de notre voisin le Sud ( si et seulement si vous possédez la fibre humanitaire ) Ces maigrichons, qui ne pèsent pas lourd face à nous le Nord, pourront à défaut de pouvoir se remplir le gosier avec des vraies victuailles, se divertir avec ces douces étoffes de tissus grâce à votre achat intelligent et ludique.

Le site.

28/06/2009

À chacun sa peine

"Celui qui se met à travers d'une histoire d'amour mérite de mourir assommé par un flan"
Hisaya Nakajo - Dialogue du manga Hanakimi.


Face au mur


Système économique et politique caractérisé par la liberté d'échange et la prédominance des capitaux privés.

Système économique qui intoxique la politique par la liberté accordée à certains puissants de cultiver du blés sur les cerveaux meubles des décérébrés.

26/06/2009

Okojo ;D !



Décrépite



Un étalage de douceurs dans une boutique, quelques pièces dans une poche, le ventre qui grouille et la faim qui monte.
Ses mains crochues passaient entre les boîtes qui contenaient des friandises acidulées, elle choisit la plus jolie et la plus ornementée.
Le boutiquier n'était pas présent, elle regarda aux alentours de sa silouhette grêle. Personne.
Elle ravit cet écrin et rentra chez elle.
Sa bicoque était-ce qu'elle possédait de plus précieux.
Ses pieds sales qui exhalaient une odeur cadavérique, traversaient les décombres de nourritures, d'os, et de merdes.
Elle posa sa boite sur la table, seule mobilier de son taudis, elle l'ouvrit pour en ressortir une bille nacrée, qu'elle suça goulument.
Le parfum mentholé envahissait sa bouche sèche et rugueuse, elle goba cette pastille après quelques instants.

Le lendemain, elle gerbait du sang, elle se crevait de douleur, recroquevillée dans un coin de sa maisonnette.
L'insecte qui avait pris congé dans cette friandise, logeait désormais dans les intestins de cette vieille.
Il se régala, il bouffait intégralement cette rombière, se foutant éperdument de la douleur infligée.
La croulante usa de ses dernières forces pour se pendre.

12/06/2009

Rue Emile Augier





"Pour rouler au hasard, il faut être seul. Dès qu'on est deux, on va toujours quelque part."


Alfred Hitchcock - Dialogue du film Sueurs froides.

Potelée



Enfant, elle dormait chaque nuit avec son Père, ce dernier l'aimait avec fureur.
Il la baisait souvent, et cela, par tous les trous.
Enfant, elle tissait tous les jours avec sa Mère, cette dernière l'enviait avec vigueur.
Elle lui plantait des aiguilles rubigineuses dans sa vulve défoncée, et cela, aussi souvent que peut.
Jeune femme, elle était la plus jolie : grasse, avec un teint de lait, des joues roses joufflues, des cheveux blonds éparpillés au sommet de son crane dans un opulent chignon à faire bander mille hommes . Imbue de ce corps, elle jouissait des cadeaux qu'on lui faisait. Cafards, lombrics, blattes, isoptères, et les éphémères étaient ses présents favoris.
Son père était enfin mort , son chibre avait été arraché, mastiqué et avalé. Potelée (l'appétissant prénom de la jeune femme ) avait dégobillé ce repas incestueux.
Sa mère était enfin morte, ses mamelles lacérées, broyées et avalées. Potelée (le ragoûtant prénom de la jeune femme) avait déféqué ce repas soupçonneux.

10/06/2009

Bienvenue :)

Si tu aimes Roselyne Bachelot, ce blog est fait pour toi !